La Perle Sans Pareille [Tract]

La Perle Sans Pareille
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The Matchless Pearl: Full Color Gospel Tract
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French
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Traité évangélique en couleur
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8 pages

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La texte complète la perle sans pareile

 

L’eau jaillit soudain, ondula pendant quelque temps et redevint enfin calme et tranquille. Un Américan était accroupi sur labasse jetée hindoue, le regard rivé sur l’endroit où un mince filet de bulles d’air, partant des profondeurs de l’eau, mon­tait à la surface. Un instant plus tard, une tête noire apparut et une paire d’yeux vifs se leva. A­lors le vieux pêcheur de perles grimpa sur la jetée, souriant et secouant l’eau de son corps luisant d’huile.

“Je n’ai jamais vu de plus beau plongeon, Rambhau”, s’écria David Morse, le missionnaire américain.

“Regardez celle-ci, sahib”, dit Rambhau, ô­tant une grande huître d’entre ses dents. “Je crois qu’elle sera bonne”.

Morse prit l’huître et pendant qu’il l’ouvrait avec son canif, Rambhau retira d’autres huîtres plus petites de son pagne.

“Rambhau, regardez donc!” s’écria Morse, “voici un vrai trésor.”

“Oui, elle est assez bonne,” dit le plongeur avec un haussement d’épaules.

“Assez bonne! Avez-vous jamais vu une meil­leure perle? Elle est parfaite, n’est-ce-pas?” Morse avait examiné la perle de tous côtés avant de la remettre à l’Hindou.

“Si, il y en a de meilleures, de bien meilleures. Tiens, j’en ai une …” Il se tut soudain, puis re­commençant. “Regardez celle-ci”, dit-il. “Regar­dez ces défauts, cette paillette noire, ce petit creux. Sa forme, même, est un peu allongée. Mais enfin, c’est une assez bonne perle”.

“Vous avez trop bonne vue pour votre propre bien, mon ami”, dit Morse d’un ton lugubre. “Je n’espérerais jamais voir de perle plus parfaite”!

“C’est précisément ce que vous dites en par­lant de notre Dieu”, dit le pêcheur. “A leurs propres yeux les gens sont parfaits, mais Dieu les voit comme ils sont en réalité”.

Les deux hommes prirent le chemin poudreux qui menait à la ville.

“Vous avez raison, Rambhau. Et Dieu offre la justice complète à tous ceux qui veulent simple­ment croire, et accepter son offre gratuite de salut. Ne pouvez-vous pas comprendre cela, mon ami?”

“Non, sahib. Comme je vous ai déjà dit tant de fois, c’est trop facile. Voilà où échoue votre bonne religion. Je ne puis accepter cela. Je suis peut-être trop fier. Il me faudra travailler pour avoir ma place au ciel. Sinon je ne m’y sentirais pas à l’aise.

“Oh! Rambhau!” dit le missionnaire, qui pri­ait depuis des années pour le salut de cet homme. “Oh! Rambhau, ne voyez-vous pas que vous n’arri­verez jamais au ciel de cette manière? Il n’y a qu’un seul chemin pour aller au ciel. Pensez donc, Rambhau. Vous vieillissez. C’est peut-être maintenant votre dernière saison pour la pêche des perles. Si vous voulez jamais voir les portes nacrées du ciel, il faut que vous acceptiez la vie nouvelle que Dieu vous offre dans son fils”.

“Ma dernière saison! Oui, vous avez raison. C’est aujourd’hui mon dernier jour de pêche. C’est le dernier mois de l’année et j’ai des préparatifs à faire”.

“Vous devriez faire des préparatifs pour la vie à venir”.

“C’est précisément ce que je vais faire. Voyez-vous cet homme la-bas? C’est un pèlerin qui va peut-être à Bombay ou à Calcutta. Il marche nu-pieds et choisit les cailloux les plus tranchants — et, voyez donc, tous les douze mètres il s’agenouille et baise la terre. Voila ce qu’il faut faire. Au premier jour du nouvel an je vais aussi commencer mon pèlerinage. C’est un projet que j’ai formé dès mon enfance. Je m’assurerai ainsi une place au ciel. Je vais me rendre à Delhi à genoux”.

“Mon pauvre homme! Vous êtes fou! Il y a neuf cents milles d’ici à Delhi! La peau de vos genoux se fendra et vous aurez un empoisonnement du sang ou la lèpre avant d’arriver même à Bombay”.

“Non, il faut que j’aille à Delhi. Et alors les dieux immortels me récompenseront. La souffrance me sera douce, car elle m’achètera le ciel”.

“Rambhau! mon ami! Cela est impossible. Comment pourrais-je vous permettre d’essayer d’a­cheter le ciel quand Jésus-Christ est mort pour vous l’acheter?”

Mais rien ne put le faire changer d’avis.

“Vous êtes mon ami le plus cher, sahib Morse. Au cours de toutes ces années vous m’avez soute­nu. Dans la maladie et la gêne vous avez été maintes fois mon seul ami. Mais, cependant, vous ne pouvez pas me détourner de ce grand désir d’ache­ter le bonheur éternel. Il faut que j’aille à Delhi”.

Tous les efforts furent vains. Le vieux pé­cheur de perles ne put comprendre, ne put accepter le salut offert gratuitement par le Christ.

Une après-midi Morse entendit frapper à la porte. Il ouvrit et vit le vieux Rambhau.

“Mon cher ami”! s’écria Morse. “Entrez donc”!

“Non”, dit le pêcheur, “je veux que vous m’accompagniez chez moi, sahib. J’ai quelque chose à vous montrer. Ne refusez pas de venir, je vous en prie”.

Le coeur du missionnaire tressaillit de joie. Peut-être que Dieu allait enfin exaucer sa prière.

“Mais naturellement, je vous accompagne”, dit-il.

“Vous savez que je pars pour Delhi dans une huitaine de jours”, dit Rambhau dix minutes plus tard, comme ils arrivaient chez lui. Le coeur du missionnaire se serra.

Ils entrèrent et Morse s’assit sur la chaise que son ami avait construite à son intention, et où il s’était assis maintes fois pour expliquer au pêcheur le chemin du ciel décrété par Dieu.

Rambhau quitta la chambre pour revenir bien­tôt portant un petit coffre-fort anglais bien lourd.

“Voilà, plusieurs années que j’ai ce coffre”, dit-il. “Il n’y a qu’un seul objet que je garde de­dans. Je vais vous en parler maintenant. Sahib Morse, j’avais autrefois un fils”.

“Un fils! Mais vous ne m’en aviez jamais parlé”!

“Non, Sahib, je n’ai pas pu vous en parlé”.

Ses yeux se mouillèrent. “Maintenant il faut que je vous parle, car je partirai bientôt, et qui sait si je reviendrai jamais? Mon fils était plongeur, lui aussi. C’était le meilleur pêcheur de perles des côtes de l’Inde. Il avait la plongée la plus rapide, l’oeil le plus perçant, le bras le plus fort, l’haleine la plus longue de tous les pêcheurs de perles. Quelle joie il me faisait. Il rêvait toujours de trouver la perle la plus magnifique qu’on eût jamais découverte. Il la trouva un jour. Mais quand il l’arracha du fond il avait déjà été trop longtemps sous l’eau. Il mourut bientôt après”.

Le vieux pêcheur baissa la tête et pendant un moment il trembla de tout son corps sans mot dire.

Enfin il continua: “Pendant toutes ces années j’ai gardé la perle, mais maintenant je pars pour ne pas revenir et je vous donne la perle, à vous, mon meilleur ami”.

Le vieillard fit marcher la serrure secrète du coffre-fort et en ôta un colis soigneusement enveloppé. Il l’ouvrit doucement et révéla une énorme perle qu’il mit dans la main du missionnaire. C’était une des plus grosses perles qu’on eût jamais trouvées sur la côte hindoue et elle rayon­nait d’un éclat que n’ont jamais les perles de culture. Elle aurait rapporté un prix fabuleux.

Pendant un instant le missionnaire resta sans voix à regarder la merveilleuse perle.

“Quelle perle! Rambhau”.

“Cette perle-là est parfaite, sahib”, répondit tranquillement l’Indien.

Le missionnaire leva vite la tête. Une idée lui était venue.

“Rambhau”, dit-il. “C’est une perle merveil­leuse. Permettez que je l’achète. Je vous en donnerai bien dix mille dollars”.

“Que voulez-vous dire, sahib?’’

“Eh bien, je vous en donnerai quinze mille, ou, s’il en faut davantage, je travaillerai pour en gagner le prix”.

“Sahib”, dit Rambhau se raidissant, “cette perle est sans prix. Personne au monde n’a assez d’argent pour l’acheter. Un million de dollars n’y suffirait pas. Je ne veux pas vous la vendre. Vous ne pouvez l’avoir que comme cadeau”.

“Non, Rambhau, je ne peux pas l’accepter. Pour autant que je la désire, je ne puis l’accepter de cette manière-là. Je suis fier, peut-être, mais cette manière de l’avoir est trop facile. Il faut que je paie la perle ou que je travaille pour la gagner”.

Le vieux pêcheur de perles fut frappé de stupeur.

“Vous ne comprenez pas du tout, sahib. Ne voyez-vous pas que mon fils unique a donné sa vie pour avoir cette perle, et je ne consentirais pas à la vendre, à n’importe quel prix. C’est la vie de mon fils qui en fait la valeur. Je ne puis la vendre mais je veux vous la donner. Veuillez l’accepter comme preuve de l’amour que je vous porte”.

Le missionnaire étouffait. Pendant quelque temps il ne put dire un mot. Alors il saisit la main du vieillard.

“Rambhau”, dit-il à voix basse. “Ne compre­nez-vous pas? Voilà justement ce que vous avez dit à Dieu”.

Le pêcheur regarda longuement le missionnaire d’un oeil pénétrant et lentement, bien lentement. Il commença à comprendre.

“Dieu vous offre le salut à titre gratuit. Ce salut est si hors de prix que personne au monde ne pourrait l’acheter. Des millions de dollars n’y suffiraient pas. Personne ne pourrait le gagner. Une vie qui durerait des millions d’années serait trop courte. Personne n’est assez bon pour le mériter. Il en a coûté à Dieu le sang de Son Fils unique pour vous gagner l’entrée du ciel. Vous ne pourriez gagner cette entrée dans un million d’an­nées, ni avec cent pèlerinages. Tout ce que vous pouvez faire, c’est de l’accepter comme témoignage de l’amour de Dieu envers vous, pêcheur comme vous l’êtes. Rambhau, j’accepterai bien la perle, très humblement, en priant Dieu que je serai digne de votre amour. Rambhau, ne voulez-vous pas aussi accepter humblement le grand don du ciel, offert par Dieu, sachant qu’il lui a coûté la vie de son Fils pour vous le procurer?”

Le vieillard pleurait à chaudes larmes. Le grand voile se levait devant ses yeux. Enfin il avait compris.

“Sahib, je comprends maintenant. Je crois en la doctrine de Jésus depuis deux ans, mais je ne pouvais croire que Son salut était gratuit. Enfin je comprends. Il y a des choses qui sont trop inesti­mables pour qu’on puisse les acheter ou les gagner. Sahib, je veux accepter le salut de Jésus-Christ”.

“Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle” (Jean 3:16).

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